Résultats sur les années récentes:

Centrale Lyon, Mines Nancy, Mines Saint-Etienne, École militaire de Saint-Cyr, Ensimag, Phelma, Matmeca, Ensma, IMT Atlantique, SeaTech, Magistère de mathématiques…

Les Classes préparatoires
MPSI /MP

Les classes préparatoires aux grandes écoles MPSI/MP préparent, en 2 ans, les étudiant(e)s aux concours d’entrée dans les grandes écoles d’ingénieurs et plus généralement, elles fournissent une formation initiale solide pour les étudiant(e)s souhaitant préparer les concours militaires (école Saint-Cyr) ou d’enseignement (CAPES ou agrégation).

En première année, l’enseignement des mathématiques s’y déroule en deux temps :

 – Lors du premier semestre, on reprend et on approfondit les notions étudiées en terminale scientifique (nombres complexes, fonctions et suites, dérivation et intégration). Ces enseignements ne nécessitent pas d’avoir suivi l’option mathématiques expertes de terminale (bien qu’elle soit vivement recommandée à tous les élèves intéressés par les mathématiques), les chapitres au programme de cette option sont intégralement repris au cours du premier semestre.

 – Lors du second semestre, on aborde des notions plus théoriques (en particulier en algèbre linéaire mais aussi en analyse et probabilités).

Les cours ont lieu en classe entière ou, lors des TD, en demi-classe. À cela s’ajoute une heure hebdomadaire de khôlle en mathématiques.

Enfin, au second semestre, les TIPE fournissent aux étudiant(e)s l’occasion de s’engager dans une démarche de recherche personnelle.

L’option informatique est proposée à partir du second semestre en MPSI. Le programme aborde des concepts théoriques (complexité d’un algorithme, itération et récursivité, structures de données, arbres) qui sont mis en oeuvre en TD à l’aide du langage OCaml. Il n’est pas nécessaire d’avoir choisi la spécialité NSI au lycée pour suivre cette option.

En deuxième année (MP), le cours de mathématiques permet d’approfondir les notions vues en première année :

– En algèbre est abordée la réduction des endomorphismes, l’étude des espaces euclidiens,

– En analyse, les intégrales généralisées, les suites et séries de fonctions,

– En probabilité, repartant de ce qui a été mis en place en première année, est abordé les probabilités infinies dénombrables.

Le TIPE, dans la continuité de ce qui a été fait en première année débouchera sur un exposé d’un travail scientifique à présenter au concours.

En informatique, l’accent est mis sur les grands objets qui fondent cette science: graphes, langages et automates, arbres,…

Présentation du Français-Philosophie

Préparation aux épreuves écrites et orales des concours

Les épreuves écrites de Français-Philosophie comprennent une dissertation et, dans certains cas, un résumé.

Tous les concours (ENS, Mines, Centrale, CCINP…) exige la maîtrise de l’exercice de la dissertation ou « composition française ». La réflexion est menée sur le thème du programme renouvelé chaque année (par exemple : « La démocratie », « La force de vivre », « L’enfance »). Elle s’appuie sur trois œuvres – deux œuvres littéraires et une œuvre philosophique – dont la connaissance précise est essentielle. La dissertation est l’art d’organiser des connaissances à partir de l’analyse et de la problématisation d’un sujet donné. Elle suppose une réflexion méthodique et argumentée s’appuyant sur un savoir conceptuel et littéraire précis.

Le résumé est issu d’un texte généralement argumentatif, organisé autour d’une thèse qu’il faut avoir saisie (même si des textes plus descriptifs sont parfois proposés). Les textes du concours Centrale-Supélec contiennent environ 1200 mots à résumer en 200 mots (± 10%). Les textes des concours CCINP en contiennent entre 700 et 900 à résumer en 100 (± 10%). L’enjeu est de montrer la capacité à synthétiser l’essentiel du propos de l’auteur tout en respectant certaines contraintes formelles très strictes (nombre de mots, choix énonciatif, équilibre des parties, reformulation…).

Les épreuves orales sont variables en fonction des concours. En général, elles ont d’abord pour objectif la reformulation habile d’un texte récent dont il s’agit de saisir la structure, la progression argumentative et la thèse. Dans un deuxième moment, le candidat doit extraire l’une des idées saillantes du texte pour la problématiser et proposer ensuite une réflexion structurée qui apporte certaines réponses argumentées. Enfin, dans un entretien, le jury invite le candidat à préciser sa pensée ou à approfondir certains points de sa réflexion.

Pour se préparer aux différentes épreuves, des exercices réguliers vous sont proposés en première puis en deuxième année.

Méthodes de travail

Concernant les œuvres à maîtriser, vous devrez procéder à des lectures, successives et de plus en plus averties, des œuvres :

– une première lecture des œuvres pour les découvrir,

– une deuxième lecture, accompagnée d’une prise de notes pour identifier les passages liés au thème annuel ;

– des relectures régulières de passages précis pour les intégrer à la réflexion.

Ces lectures conduisent les étudiants à faire dialoguer une réflexion philosophique et des œuvres de genres narratifs, de fiction ou biographiques, du genre poétique ou encore du genre théâtral.

Concernant le résumé, des travaux progressifs vous permettent de vous approprier la technique, exigeante, de reformulation d’un texte.

Concernant la dissertation, des travaux progressifs vous permettent d’apprendre à maîtriser l’analyse des sujets et à concevoir une réflexion argumentée fondée sur une confrontation des œuvres au programme.

Outre des contrôles pour la vérification des lectures, les épreuves écrites sont l’objet d’entraînement lors des devoirs sur table et des travaux réguliers à la maison.

Enfin, la maîtrise de l’oral se prépare par des « khôlles » réparties sur les deux semestres : les étudiants disposent de trente minutes pour s’approprier un texte, généralement argumentatif et contemporain, et concevoir une réflexion argumentée liée à l’un des problèmes soulevés par ce texte.

Un investissement sérieux dans la matière est essentiel pour la réussite aux concours : le coefficient affecté à l’épreuve écrite de Français-Philosophie lui confère un poids non négligeable ! 

 

 Présentation de l’anglais.

En anglais, les deux heures de cours hebdomadaires et les deux « colles » mensuelles ont pour objectif de consolider les acquis, d’approfondir les connaissances (linguistiques, culturelles…) et de développer les compétences langagières des futurs ingénieurs, à l’écrit comme à l’oral.

   La grande majorité des documents-supports sont des articles de presse issus des principaux médias anglo-saxons, portant en priorité sur les problèmes du monde contemporain. Si l’approche est parfois technique, il ne s’agit pas encore, à proprement parler, de spécialisation.

   Un ingénieur français doit pouvoir travailler en anglais ; la plupart des élèves ingénieurs sont contraints, à un moment ou un autre de leur cursus, de valider leur niveau de maîtrise de l’anglais en passant des tests de certification internationaux (type TOEIC ou Cambridge) que beaucoup de candidats s’accordent à trouver très exigeants. Le travail fourni en CPGE est, de ce fait, essentiel.